Aria n°275 - Septembre 2017

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aria MAGAZINE OFFERT

# 275 SEPTEMBRE

2017

INFLIGHT

CULTURE / DÉSIGN

FOCUS / EXPOSITION

#CORSICAN DESIGN DAYS #01 #AJACCIO

SECRETS D’ÉPAVES AU MUSÉE DE BASTIA

ZOOM / ÉVÉNEMENT

A GENDAS

RACINES DE CIEL 2017

CORSE/CÔTE D’AZUR/PROVENCE/PARIS


#TOUTESTDESIGN#AJACCIO2017


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aria Fondateur Dominique Alfonsi

SARL KYRN EDITIONS Le Ricanto Ancienne route de Sartène 20090 Ajaccio e-mail:ariagenda@gmail.com

Sommaire Numéro 275 - SEPTEMBRE 2017

AIR CORSICA Directrice de la publication Rédactrice en chef

Sandra Alfonsi Direction technique Conception graphique

Jean Christophe Alfonsi Publicité

Kyrn Editions ariagenda@gmail.com Couverture Ajaccio, boulevard Pascal Rossini © Jean Harixçalde / Ville d’Ajaccio Maquette Kyrn Editions Imprimé par IAPCA

Les infos de la compagnie

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Découvrez le monde avec Air Corsica - L’Edito - Bienvenue à bord Rendez vous partenaires... CULTURE / DESIGN

#Corsican Design Days

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Tout est design ! C’est en partant de ce postulat que la ville d’Ajaccio propose du 29 septembre au 1er octobre prochains la première édition des Corsican Design Days, une manifestation pluridisciplinaire très ambitieuse qui explore toutes les facettes de la création contemporaine et de l’innovation dans ce domaine. ZOOM / ÉVÉNEMENT

Racines de ciel 2017

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Faire dialoguer les cultures méditerranéennes autour de thématiques communes, telle est l’une des ambitions de Racines de Ciel, colloque littéraire organisé depuis 2009 à Ajaccio. FOCUS / EXPOSITION

Secrets dʼépaves

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Jusqu’au 23 décembre, le musée de Bastia, au coeur de la citadelle, nous propose une immersion inédite dans l’histoire de la Corse à travers une exposition intitulée « Secrets d’épaves, 50 ans d’archéologie sous-marine en Corse ». AGENDA

Corse

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AGENDA

Provence

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AGENDA

Côte dʼAzur

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AGENDA La reproduction et l’utilisation, sous quelque forme que ce soit, des reportages et des informations, sont interdites. La société éditrice se réserve le droit de refuser tout ordre de publicité, annonce ou insertion sans avoir à justifier son refus. Les pages Air Corsica sont intégralement réalisées par la compagnie et sont sous sa responsabilité. Conception & réalisation graphique : Agence AGEP. Comité rédactionnel : Jean-Paul Filippini, Dominique Leca, Marie-Diane Leccia, Jean-Baptiste Martini, Michel Ponzevera et Ghislaine Sansonnetti. Photos Air Corsica : Alexandre Cadel, Michel Ponzevera, Roland Rouget.

Paris

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SOLIDARITÉ

La Marie-Do, le combat continue... ENCART DE 4 PAGES OFFERT ET RÉALISÉ PAR KYRN EDITIONS

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Jusqu’au 12 novembre 2017

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CULTURE / DESIGN

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(

#CORSICAN DESIGN DAYS #EDITION 01 #AJACCIO 2017

T

out est design ! C’est en partant de ce postulat que la ville d’Ajaccio propose du 29 septembre au 1er octobre prochains la première édition des Corsican Design Days, une manifestation pluridisciplinaire très ambitieuse qui explore toutes les facettes de la création contemporaine et de l’innovation dans ce domaine. En traçant des pistes de réflexion, de promotion et d’échanges, cet opus 2017 offre des perspectives aux talents insulaires et aux atouts de la Corse dans un contexte international hyper concurrentiel : alliant dimensions culturelle, esthétique, pédagogique, économique et… ludique, les Corsican Design Days ont en effet vocation à rayonner en s’ouvrant au monde à partir de l’île. Rencontre avec Simone Guerrini, adjointe à la culture et au patrimoine de la ville d’Ajaccio, à l’origine de ce projet.

SIMONE GUERRINI

INTERVIEW

ARIA - Vous êtes à l'initiative de cette première édition des Corsican Design Days : quels sont l'esprit et les enjeux de ce nouveau temps fort culturel ? Simone GUERRINI -Il nous est apparu comme une évidence, qu'Ajaccio, capitale régionale, se devait d’être présente sur la scène du design compte tenu de l’omniprésence de celui - ci dans notre quotidien et dans tous les domaines d’activité. Il s'agissait avant tout de créer un temps fort dans la vie culturelle ajaccienne, centré sur une vision artistique et une exploration créative afin de sensibiliser le grand public à la qualité, la technicité et l'esthétisme du travail des designers, en faisant également la promotion des savoir-faire, de la capacité d'innovation et de l’excellence des métiers liés au design sur notre territoire. Il s’agissait aussi d’allier culture et économie, force publique et force privée pour faire de cette manifestation, un creuset d'échanges, de mise en réseau, de découvertes et de pensées, entre les professionnels du secteur et les porteurs de projet potentiels. Notre ambition étant de célébrer avec tous les acteurs, la valeur ajoutée créative et productive du design et de faire partager ces valeurs positives à un large public. N'oublions pas non plus la mission volontairement pédagogique de la manifestation avec la présence de l'Université de Corse et du lycée de Sartène, en tant que médiateurs, producteurs Ajaccio, de la place Foch au Casone © Jean Harixçalde / Ville d’Ajaccio

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SEPTEMBRE 2017

de contenus mais aussi incubateurs de talents.


CULTURE / DESIGN

Valet “Art-O” par Paul Franceschi © XDR

Citole Cantigas – Ugo Casalonga © XDR

ARIA - Pour ce tout premier opus, vous avez souhaité mettre

mouvement porteur de sens qui reconnait l'utilité de l'innovation

plus particulièrement en lumière les jeunes créateurs insulaires

par le design et sa valeur ajoutée comme levier de croissance

et l'innovation. Pourquoi et de quelle manière ?

indispensable au développement économique, culturel et sociétal

Simone GUERRINI - Cette orientation nous a paru logique et

pour la Corse. Nous espérons que les tables rondes que nous

incontournable. La Corse étant une terre féconde dans ce domaine,

organisons apporteront leur part dans la structuration de la

c'est un devoir, pour nous politiques, de leur offrir une visibilité,

démarche design, Les nouveaux territoires que le design, en

d'en faire la promotion et de faciliter leur développement. Oui,

mutation profonde, est en train d'investir sont les défis

cette manifestation fait la part belle à tous ces créateurs en leur

économiques de demain pour la Corse et nous nous inscrivons

permettant de se faire connaître auprès du grand public grâce à

dans la dynamique forte et ambitieuse engagée par l'ADEC et

un écrin digne de leur talent, spécialement aménagé par une

la CAPA pour créer une véritable « culture du design » en Corse.

scénographe, mais aussi en leur offrant une promotion à travers

D'autre part, aujourd'hui l'économie favorise une uniformisation

une campagne de communication d'envergure, et enfin grâce à

des biens ce qui implique un effacement des particularités.

des espaces d'animation, de travail et de dialogue permettant

Dans un contexte concurrentiel international fort, la Corse est

d'échanger sur leurs expériences, de rencontrer des institutionnels

riche de ses valeurs, d'une identité et de ressources propres

ou des développeurs potentiels afin de parler d’avenir.

qui ont vocation à favoriser sa compétitivité, son attractivité et son rayonnement : la créativité de nos designers permettra

ARIA - Cet évènement pluridisciplinaire favorise effectivement

de les valoriser. Dans l'avenir, Le design corse se renforcera de

les échanges et les rencontres : dans quelle mesure, à votre

la rencontre entre jeunes designers et entrepreneurs qui

avis, le design peut-il être par exemple un vecteur de développement

prendront le risque de faire des choses nouvelles en créant

économique et de rayonnement pour la Corse ?

une réelle complicité, en développant de nouvelles voies

Simone GUERRINI - Le fondement du design c'est de mettre en

donnant ainsi une impulsion et une identité singulière au

mouvement l'économie et la société. Les Corsican Design Days

design insulaire. Je crois en l'intelligence collective et en

au-delà de leur vocation de promotion, veulent participer au

l'évolution des mentalités pour y parvenir.

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CULTURE / DESIGN

SIMONE GUERRINI

INTERVIEW

d'information et de découverte avec une sélection de travaux de résidence mais aussi d'œuvres de lauréats de concours. - un espace enfant, ludique et dynamique, qui aura vocation à

ARIA - D'emblée, cette manifestation s'annonce très ambitieuse,

stimuler la créativité des plus jeunes autour de la réalité augmentée

avec une programmation riche et dynamique, attractive pour

et de la 3D, animé par la Fnac.

tous les publics : que pourra t'on notamment découvrir lors de

- un espace de projection dédié à la diffusion en continue de

ces trois jours ?

documentaires, d’interviews et de reportages sur la création

Simone GUERRINI - La manifestation a été conçue principalement

insulaire.

autour d'un parcours d'exposition mettant en scène vingt-cinq

- un workshop co-créatif pour penser et agir en mode design « du

créateurs dans différents domaines du design ( graphisme, objet,

design thinking au design doing »

végétal, mobilier, numérique….) Le visiteur pourra sentir, toucher,

- des animations et des démonstrations pendant toute la durée

regarder, gouter, écouter, partager, ressentir… une expérience

du salon avec la présence du Fablab d'Ajaccio, de Qwant…

émotionnelle du design qui se fera d'ailleurs dès l'entrée avec

- un espace de convivialité, aménagé grâce au soutien de différents

une identité olfactive conçue par Xavier Torre. Autour de l'exposition,

partenaires, proposera de déguster pendant la journée les cafés

le visiteur pourra découvrir :

Carpe Diem et en soirée, de partager des « apéros design » alliant

- un espace consacré à la formation avec Université de Corse (UFR

musique et dégustation.

arts appliqués et Fabbrica design) et le lycée de Sartène, un lieu

Notre propos est aussi d'initier une réflexion prospective avec des conférences, des tables rondes, des ateliers participatifs qui inviteront les professionnels, le grand public, au partage d'expériences et de connaissances, pour comprendre et analyser les enjeux liés à la construction de notre société de demain. Nicolas Rizzo, directeur du développement de l'innovation et de la communication à l'Institut National des Métiers d'Art et co-fondateur du mouvement Slow Made, nous fait l'honneur d'animer ces échanges. Enfin, en « off « notre partenaire, le cinéma Ellipse proposera un festival du design au cinéma à travers la projection de films cultes témoins de l'évolution du décor au cinéma..... ARIA - Cet événement a vocation à se pérenniser. Comment envisagez vous l'évolution des Corsican Design Days ? Simone GUERRINI- Volontairement, pour cette première édition, nous avons souhaité dédier la totalité de la manifestation aux créateurs insulaires, qui méritent ce focus et qui s'intègrent parfaitement dans la création internationale. Il nous paraît cependant essentiel d'échanger et de partager avec d'autres territoires, à la fois pour promouvoir la créativité corse mais aussi pour créer une émulation, un partage d'expériences et pourquoi pas des collaborations. Chaque année, nous souhaitons ainsi inviter une ville européenne emblématique, exemplaire pour son dynamisme et son intérêt pour le design. Ainsi la prospective et l'ouverture au monde seront au cœur de notre

Simone Guerrini, adjointe à la culture et au patrimoine de la ville d'Ajaccio, pose dans la boutique dans le fauteuil Utrecht C90 de la marque Cassina - édition limitée et signée par le désigner Gerrit Thomas Rietveld © Jean Harixçalde/Ville d'Ajaccio

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propos pour les éditions à venir. ■ PROPOS RECUEILLIS PAR SANDRA ALFONSI PROGRAMME ET INFORMATIONS PRATIQUES WWW.CORSICANDESIGNDAYS.COM


Berny. pour DĂŠa Communication


ZOOM ÉVÉNEMENT

Racines de Ciel 2017, la Méditerranée au coeur

FAIRE DIALOGUER LES CULTURES MÉDITERRANÉENNES AUTOUR DE THÉMATIQUES COMMUNES, TELLE EST L’UNE DES AMBITIONS DE RACINES DE CIEL, COLLOQUE LITTÉRAIRE ORGANISÉ DEPUIS 2009 À AJACCIO. POUR SA PROCHAINE ÉDITION, LES 8 & 9 SEPTEMBRE DANS LA GRANDE GALERIE DU PALAIS FESCH -MUSÉE DES BEAUX ARTS DE LA CITÉ IMPÉRIALE, L’ÉVÈNEMENT ACCUEILLE DIX-SEPT PERSONNALITÉS - RÉFÉRENCES ISSUES DE SIX PAYS, AUTEURS ET ACTEURS DU LIVRE, POUR PROPOSER AU PUBLIC DES RENCONTRES FÉCONDES ET CHALEUREUSES PONCTUÉES DE DÉBATS. CETTE ANNÉE, RACINES DE CIEL ACCORDE UNE ATTENTION PARTICULIÈRE À LA TURQUIE, NOTAMMENT LORS DE SA SOIRÉE D’OUVERTURE LE 8 SEPTEMBRE. ENTRETIEN AVEC MYCHÈLE LECA, CONCEPTRICE ET CHEF DE PROJET.

MYCHÈLE LECA

INTERVIEW

ARIA - Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Racines de Ciel, quelques mots peut-être sur la genèse et l'esprit de ces rencontres littéraires inter-méditerranéennes ? Mychèle LECA - L’aventure Racines de Ciel a débuté en 2009 avec une première édition qui a eu lieu au Lazaret Ollandini. La thématique-point de départ rodait autour du roman et de la psychanalyse. Au fil des ans, nous avons navigué en passant par Babel et les Mythes. De rencontres en échanges, à Madrid, à Beyrouth, à Alger, à Tunis, à Rabat, avec les auteurs et les acteurs du livre, nous avons naturellement fait escale en Méditerranée. Nous y avons trouvé notre juste place, notre vocation, en conscience des difficultés des habitants des pays l’environnant à y vivre. Alexandre Najjar qui a participé aux rencontres littéraires Racines de ciel

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MOSAIQUE ROMAINE, SITE ANTIQUE DE TYR, LIBAN © SANDRA ALFONSI


VUE DE BEYROUTH, LIBAN © SANDRA ALFONSI

durant deux ans et qui nous a accueillis au Liban le formule bien : « L’identité méditerranéenne n’est pas confortable ». Sans doute la source de la difficulté d’un dialogue possible ? Alors faciliter les échanges, créer la rencontre, ignorer les frontières des pays du bassin méditerranéen nous est apparu comme une cause que nous pouvions servir grâce à nos amis du livre.Et en effet, sous le signe de l’ouverture, tous répondent au fil des ans, ne s’économisant pas, ils sont avec nous, ils initient des réflexions originales. ARIA - Outre la présence d'auteurs et « d'acteurs » du livre venus de Grèce, d'Italie, du Liban ou du Maroc, l'évènement met en exergue cette année un focus sur la Turquie, avec plusieurs intervenants. A ce propos justement, et plus largement, comment élaborez-vous vos programmations

et

les

thématiques

associées

?

Mychèle LECA - Timour Muhidine, éditeur de la romancière turque Asli Erdogan qui a œuvré pour sa libération, vient avec l’auteure dramatique Sedef Ecer et Yigit Benner, écrivain et interprète, à ses côtés dans son attention à la vie culturelle en Turquie. C’est cet éveil et cette veille dont nous parlerons. Ce sera un privilège de pouvoir approcher une vérité de la Turquie, filtrée par leur connaissance et

ARIA - Au-delà des lectures ou des débats proposés, cette

leur regard. De fait, en plus de l’ouverture où Timour, écrivain et

édition 2017 offre également « une ouverture au monde par

professeur de littérature turque à l’INALCO - Institut National des

les langues », notamment à destination de la jeunesse. De

Langues et Civilisations Orientales, Paris - nous parlera de la Turquie

quelle manière ?

et avec Jean-François Sirinelli, spécialiste de l’histoire politique et

Mychèle LECA - Peut-être parce que je n’ai pas bénéficié de

culturelle du XXème siècle, cela nous évoquera d’autres histoires.Vous

l’enseignement de la langue corse, il m’a semblé judicieux de

l’aurez compris, la programmation se construit, et se déconstruit, tout

valoriser par la littérature jeunesse, cette ouverture aux langues

au long de l’année, elle est l’aboutissement d’échanges quotidiens, plus

méditerranéennes, vives et plurielles. Julien Comelli a réalisé

ou moins formels avec des gens d’horizon divers qui, par leurs réflexions,

avec ses élèves un travail de traduction et de diffusion important.

aident à ce qu’émerge cette forme particulière de rencontres littéraires,

La qualité de son implication, ses publications au sein du

douce et partagée, exigeante aussi.

programme Linguaviva de la Fondation Umani, nous ont paru

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ZOOM ÉVÉNEMENT

VUE DU QUARTIER D'ORTAKÔY, ISTANBUL, TURQUIE © SANDRA ALFONSI

MYCHÈLE LECA

INTERVIEW

recevoir des invités des trois pays du Maghreb réunis face à l’Espagne, la France et l’Italie. Nous allons y travailler dès l’édition 2017 réalisée.

avoir des éléments de partage précis et précieux. Nous en

Nous verrons alors si le projet qui nous semble très fort résonne chez

profiterons le samedi matin lors des séquences publiques de

ceux qui peuvent le produire. Et vous verrez, à la suite, naitront d’autres

lecture en corse, français, arabe, italien… Cette séquence

thèmes, le problème n’est pas de créer, mais bien de produire.

jeunesse sera enrichie d’un débat, animé par l’auteure Dominique Memmi, entre une éditrice jeunesse marocaine, un auteur de

ARIA - Vous utilisez régulièrement, au sujet de la Corse, la

livre jeunesse, qui auront rejoints Julien Comelli.

formulation suivante : « l'île-capitale en Méditerranée ». Qu'entendez-vous par là ?

ARIA - A votre avis, dans un contexte méditerranéen à l'actualité

Mychèle LECA - Cette formulation de Dominique Peduzzi Mariani est

troublée, la littérature, outil de connaissance et d'ouverture,

aussi emblématique de notre façon de construire en connaissance, de

peut-elle être aussi un moyen efficace pour favoriser la cohésion,

cheminer en complémentarité, authentique et discrète.« L’île-capitale

voire la « reconstruction » d'un espace géo-culturel en péril ?

en Méditerranée » car elle est principale, essentielle. A nos cœurs

Dans cette perspective, comment envisagez vous l'avenir ou les

d’abord, mais pas seulement.La Corse est objet de désir, inspiratrice

développements possibles de Racines de Ciel ?

comme le sont ces endroits qui ont une singularité, qui tiennent une

Mychèle LECA - Lorsqu’on en arrive à une telle situation de dangers

place à part par leur centralité ou leur caractère remarquable. C’est

pour tous, il est bien difficile de penser jouer un rôle salvateur. Alors

aussi un lieu de production, un territoire de vie, un espace emprisonné

s’appuyer sur le livre aide à y prétendre. Et le livre ne nous a pas

par la mer, par les montagnes qui la composent …un paradoxe car la

attendu pour jouer son rôle d’outil de paix. Les écrits restent, et passé

mer qui l’enferme, à condition de la franchir, est aussi celle qui porte

le temps de la guerre, l’écrit raconte. Et les hommes qui prennent le

au loin, à la rencontre d’autres cultures. Son insularité la rend une, ne

temps d’écrire pour nourrir nos mémoires, le font dans un esprit de

ressemblant ni à l’un ni à l’autre. C’est ce qui fait peut-être que chacun

partage. C’est peut-être cela qui a fait dire à Jean-Noël Pancrazi : « Les

croit y avoir droit. En tous cas, lorsque nous arrivons partout où nous

écrivains sont des gens de la paix ». Pour moi c’est vrai. Alors j’essaie

allons, l’image de « l’île-capitale » nous est renvoyée, et tous veulent

de leur donner la parole et la possibilité de se rencontrer sereinement.

venir y penser et réfléchir avec nous. ■

Les développements possibles sont faciles à construire et infinis. En 2018, nous pourrons en partenariat avec le Forum France-Algérie,

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PROPOS RECUEILLIS PAR SANDRA ALFONSI INFO 06 16 91 89 92 / FACEBOOK RACINES DE CIEL



FOCUS/EXPOSITION

SECRETS D’ÉPAVES,

IMMERSION DANS L'HISTOIRE CORSE usqu’au 23 décembre, le musée de Bastia, au coeur de la citadelle, nous propose une immersion inédite dans l’histoire de la Corse à travers une exposition intitulée « Secrets d’épaves, 50 ans d’archéologie sous-marine en Corse ». Réalisée en partenariat avec le DRASSM - Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-marines - de Marseille cette présentation d’envergure, articulée en séquences chronologiques et thématiques, résume 2 500 ans d’histoire insulaire, de l’Antiquité à la Seconde Guerre Mondiale. Plus de 300 objets et vestiges, accompagnés de films, de photographies, de reconstitutions 3 D et de vidéos sous-marines permettent ainsi au public de mieux appréhender ce patrimoine archéologique considérable et pourtant méconnu, qui replace la Corse au centre de son environnement méditerranéen. Entretien avec Sylvain Gregori, directeur du musée de Bastia.

J

INTERVIEW SYLVAIN GREGORI

ARIA - Quel est le propos général de cette exposition ? Sylvain GREGORI - Cette exposition est destinée à faire découvrir la richesse et la diversité du patrimoine archéologique sous-marin de la Corse à travers le résultat d’un demi-siècle de fouilles par le DRASSM. Mais au-delà de ce propos, et grâce aux thématiques abordées dans cette exposition, il s’agit aussi de montrer les rapports pacifiques et conflictuels, politiques, humains, économique et culturels que la Corse a entretenu avec ses voisins méditerranéens depuis l’Antiquité jusqu’à la Seconde guerre mondiale. Nous espérons ainsi que le littoral de l’île ne sera plus perçu comme un simple produit touristique de consommation de masse mais comme un espace patrimonial à respecter, par les trésors archéologiques qu’il recèle encore. ARIA - Dans quelle mesure ce "retour" très complet sur 50 ans d'archéologie sous-marine en Corse permet-il également d'appréhender l'histoire insulaire d'une manière inédite ? Sylvain GREGORI - La singularité de cette exposition réside dans le Fouilles de l’épave Aleria 1 © ROV / F. OSADA

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fait que tout le discours est construit autour d’objets archéologiques


FOCUS/EXPOSITION

porteurs de sens et souvent exposés pour la première fois. A travers leur histoire ou leur nature, ils nous permettent de replacer l’île dans un contexte historique plus large, démontrant ainsi que la Corse n’a jamais été un isolat en Méditerranée. On peut ainsi y découvrir comment l’île était durant l’Antiquité au carrefour des routes commerciales, comment, à l’époque moderne, l’influence culturelle de la Ligurie et de la Toscane se répercute dans la population corse par la diffusion de céramiques retrouvées dans les cargaisons d’épaves. ARIA - - Quelles sont, par exemple, les pièces exceptionnelles ou particulièrement significatives que le public peut découvrir à l'occasion de cette exposition ? Sylvain GREGORI - Il est toujours difficile de réduire une exposition à quelques objets mais nous présentons ici de nombreuses pièces inédites qui, tant par leur valeur scientifique, par leur beauté esthétique ou par

Plat en or avec anneau de suspension, Trésor de Lava, IIIe siècle ap. J.-C., or, 7,5 x 23,5 x 16 cm, 916 gr, saisie judiciaire, Drassm-MCC, n° inv. 29149 © T. SEGUIN / DRASSM-MCC

leur histoire sont susceptibles de provoquer l’étonnement, la curiosité et – osons le dire – la délectation du public. Bref, tous les sentiments auxquels un visiteur peut être confronté dans une exposition réussie. Parmi ces pièces, je citerai, pour son côté émouvant, la figure de proue de la Sémillante, pour sa nature impressionnante, le trésor de Lava et, pour sa qualité artistique, la plaque d’étrave d’un antique navire romain ou la statue de l’empereur Philippe l’Arabe. Objet emblématique de l’archéologie sous-marine, l’amphore est également très présente à travers sa diversité de formes, de provenances et de fonctions. Mais je pense que chaque visiteur pourra y faire son propre choix en fonction de ses goûts et de ses centres d’intérêt. Du jas d’ancre antique à la mitrailleuse de la Seconde guerre mondiale en passant par de nombreux d’objets provenant d’épaves des XVIIe et XVIIIe siècles, le public a plus que le choix… ARIA - Plus précisément, comment la collaboration avec le DRASSM de Marseille s'est-elle articulée ? Sylvain GREGORI - La collaboration entre le musée de Bastia est le DRASSM est ancienne puisque le Palais des gouverneurs est la réserve archéologique sous-marine de cette institution pour le littoral de la Haute-Corse depuis des décennies. Pour cette manifestation qui reflète aussi les chantiers sous-marins dans les eaux insulaires, le DRASSM a mis à disposition du personnel scientifique - notamment Franca Cibecchini qui est la commissaire générale de l’exposition – et surtout ses collections archéologiques dont beaucoup de pièces n’avaient jamais été divulguées au public. De notre côté, nous avons assuré le suivi administratif de toute l’opération ainsi que la maitrise d’ouvrage de la scénographie, des transports d’œuvres et du catalogue. L’exposition et la publication qui l’accompagne sont vraiment le résultat de ce

Caducée décoré de deux têtes de griffon affrontées, gisement Bugho 2, VIe-Ve siècle av. J.-C., bronze, 18,5 x 8,5 x 2 cm,Drassm-MCC, n° inv. 12974 © J.-A. BERTOZZI / MUSÉE DE BASTIA

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FOCUS/EXPOSITION

Boîte à tabac réemployée en boite à chapelet, épave Port de l’Amirauté 1, supposée Vengeur, XVIIIe siècle, alliage cuivreux et matériau organique, 12,5 x 6,9 x 3,3 cm, Drassm-MCC, n° inv. 27851, 27852 © T. SEGUIN / MUSÉE DE BASTIA

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Plaque d’étrave, L’Île-Rousse, Antiquité, bronze, 38 x 51 x 13 cm, Drassm-MCC, n° inv. 3092, Dépôt Musée départemental de préhistoire et d’archéologie, Sartène

Figure de proue, épave de la Sémillante, 1855, Bois résineux, 133 x 90 x 55 cm, Drassm-MCC, n° inv. 28001

© T. SEGUIN / MUSÉE DE BASTIA

© J.-A. BERTOZZI / MUSÉE DE BASTIA

SEPTEMBRE 2017


FOCUS/EXPOSITION

© J.-A. BERTOZZI / MUSÉE DE BASTIA

INTERVIEW S Y LVA I N G R E G O R I

travail d’équipe visant à mettre en valeur et à partager un patrimoine largement méconnu. Je pense que cela a été une expérience très enrichissante aussi bien pour nous que pour le DRASSM puisque chaque équipe a pu comprendre comment l’autre fonctionnait et comment il fallait vulgariser et transposer spatialement dans les salles du musée des données archéologiques scientifiques. On peut à ce titre parler de complémentarité des équipes. Plus de 10 000 visiteurs ont déjà visiter cette exposition et la moitié des catalogues a été vendue en moins de 2 mois. Vu ce succès impressionnant auprès de tous les publics, on peut conclure que cette collaboration a porté ses fruits. ARIA - Avec Corsica Genovese en 2016, puis Secrets d'Epaves cette © J.-A. BERTOZZI / MUSÉE DE BASTIA

année, le Musée de Bastia – au-delà de l'importance que revêtent ces présentations pour la connaissance du patrimoine de la Corse remet clairement l'île en perspective dans son environnement méditerranéen. Allez-vous poursuivre et amplifier cette démarche ? Sylvain GREGORI - Même si chaque exposition est, en elle-même, un challenge, toute notre programmation établie jusqu’en 2020 suit une volonté à la fois politique et scientifique : faire du musée de Bastia, le musée d’histoire de la Corse. Aussi, toutes nos expositions temporaires s’inscrivent dans cette logique. Ce sont des expositions de préfiguration de ce que le public trouvera dans le musée d’histoire de la Corse, une histoire qui est évidemment mise en perspective avec son contexte méditerranéen et européen mais surtout un histoire revisitée, redécouverte, loin des poncifs et des stéréotypes. Bref, une histoire de l’île qui répond aussi bien aux interrogations de notre société contemporaine que des questionnements du public touristique. Ce sont ces réflexions qui guident notre action et fondent l’identité du musée de Bastia parmi les autres établissements patrimoniaux insulaires. ■ PROPOS RECUEILLIS PAR SANDRA ALFONSI INFORMATIONS WWW.MUSEE-BASTIA.COM © J.-A. BERTOZZI / MUSÉE DE BASTIA

SEPTEMBRE 2017

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AGENDA CORSE

ARIA SEPTEMBRE 2017

■ AJACCIO ■ ÉVÉNEMENT/EXPOSITION

(

JUSQU’ AU 2 OCTOBRE

) ■ CORTE ■ EXPOSITION

Caroline, soeur de Napoléon, reine des arts D’un tempérament extrêmement complexe et EXPOSITIONS difficile à cerner, Caroline séduit par sa beauté, sa culture et son esprit, mais aussi grâce à une profonde intelligence politique, reflet d'une ambition, celle d'une place qu’elle estime être à la hauteur de son rang et de sa personnalité. Napoléon affirma à cet égard : « De toute ma famille, c’est celle qui me ressemble le plus » Et, si son habileté politique a beaucoup été Caroline décriée, sa vive intelligence, sa grande culture sœur de Napoléon reine des arts littéraire, son rapport avec la sphère artistique 30 juin - 2 octobre 2017 et ses talents de mécène et de collectionneuse ont quant à eux longtemps été occultés. Si cette exposition entend mettre à l'honneur la petite sœur de Napoléon, souvent considérée comme la « capricieuse », c'est avant tout pour offrir le panorama le plus large possible du goût d'une époque et pour redonner à Caroline Murat la place centrale qu'elle mérite, celle de souveraine d'un point de vue tout autant politique qu'artistique. En tant que princesse puis reine étincelante, malgré un destin presque tragique, elle incarne l'époque virevoltante où elle a vécu et qui lui a permis tout autant d'encourager la création que de jouer du luxe, du raffinement et des stratégies du pouvoir. Le parcours de l'exposition est divisé en cinq sections et sera jalonné par tous types d’œuvres et d’objets, provenant des collections du Palais Fesch et du Mobilier National, mais aussi de prêteurs français et étrangers, collectionneurs privés ou grandes institutions (musée du Louvre, château de Versailles, musée de Capodimonte de Naples, etc.). Palais Fesch-musée des Beaux-Arts, 50-52 rue cardinal Fesch - Renseignements 04 95 26 26 26 PA L A I S F E S C H

musée des beaux-arts

■ CORTE ■ ÉVÉNEMENT / EXPOSITION

(

JUSQU’AU 20 OCTOBRE

)

David Raffini - Processumenti Né à Bastia, formé à l’Université de Corse puis à la Villa Arson de Nice, David Raffini vit et travaille aujourd’hui entre la Corse et la Belgique. Ce jeune artiste au parcours éloquent, ponctué de résidences et d’expositions remarquées sur l’île comme à Paris Centre Pompidou, Palais de Tokyo - New-York, Vallauris, Nice, Turin, Los Angeles, Athènes, Vilnius ou encore Berlin est devenu en quelques années une figure reconnue de l’art contemporain. Son rapport original avec la matière brute, au centre d’une oeuvre transdisciplinaire particulièrement évolutive, trouve un théâtre d’expression inédit dans sa nouvelle exposition, Processumenti présentée au FRAC - Fonds Régional d’Art Contemporain - de Corse. « David Raffini organise son exposition au FRAC comme un parcours à partir des espaces intérieurs vers l’extérieur, sur l’esplanade. Ce dispositif rendra perceptible son parcours d’artiste, fait d’expériences, de rencontres entre des lieux et matières, naturelles ou accidentelles, provoquées ou fortuites. Son œuvre s’est développé à partir d’un lien profond avec le territoire de l’île qu’il connait, qu’il découvre et redécouvre, dont il sait l’histoire et l’actualité et qu’il perçoit non pas comme un visiteur mais comme étant lui-même de cette nature et de ses accidents. Cette expérience du territoire n’est pas fermée sur elle-même, elle est plutôt la base d’une conscience du monde et de l’art. Il y a du lyrisme dans le travail de David Raffini, de la violence, on l’a dit, mais aussi une attention intense aux phénomènes de transformation qui naissent des contacts des choses et du vivant. Tout cela sans exclure un sens de la dérision qui met à distance émotions et pathos ». ( Anne Alessandri - Directrice du FRAC Corsica ). Salles d’exposition du FRAC Corse - La Citadelle - Renseignements 04 20 03 95 33

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JUSQU’AU 30 DÉCEMBRE

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PALAZZI DI L'AMERICANI. LES PALAIS DES CORSES AMÉRICAINS La nouvelle exposition temporaire intitulée « Palazzi di l’Americani. Les palais des Corses américains » ouvre ses portes au public le 04 août 2017. De 2007 à 2012, à l’initiative et sous la direction du professeur Enrique Vivoni-Farage du département d’architecture de l’Université de Porto Rico, des étudiants portoricains se sont rendus en Corse pour dresser les plans, coupes et élévations de 78 maisons d’Américains du Cap Corse. Ce « Programme d’Etudes en Corse », soutenu par l'Université de Corse, la ville de Bastia et l’Asociación de Corsos de Puerto Rico, a ensuite permis à l’équipe du professeur Vivoni-Farage de réaliser des maquettes, tant matérielles que virtuelles, grâce aux moyens informatiques les plus récents. Elles ont été présentées à l’occasion d’une exposition intitulée La Casa de los Americanos au Museo Antiguo Arsenal de la Marina Española de la ville de San Juan (août 2016-janvier 2017). L’Université de Porto Rico et le professeur Vivoni-Farage ont généreusement offert à la Collectivité territoriale de Corse toutes ces maquettes, ainsi que le contenu scientifique de cette exposition. Ce don est l’occasion pour le Musée de la Corse de consacrer sa grande exposition temporaire 2017 autour de ces maquettes et divers objets symboliques. Une telle exposition permet d’accroître le rayonnement de l’image patrimoniale de l’île et de renforcer son attractivité. Cette nouvelle exposition au musée de la Corse démontre combien les palazzi sont particulièrement importants dans l’histoire de l’île, d’un point de vue sociologique et artistique. Ils constituent des symboles tangibles de la réussite économique, de l’esprit d’aventure et de la culture de ces Corses intrépides, enrichis aux Amériques. Ces palais donnent de l’île une image valorisante. Ils comptent parmi ●●●

les 5 grands types d’éléments qui alimentent le prestige patrimonial de la Corse, avec les églises romanes, les églises baroques, les tours littorales et les citadelles. Le visiteur est plongé à l’intérieur de ces fastueuses demeures néoclassiques construites par les Capcorsins qui ont fait fortune aux Amériques (à Porto Rico, en Haïti, au Venezuela...) dans une ambiance à la fois riche élégante et raffinée. Le parcours s’organise en 3 séquences principales : Séquence I – L’émigration Corse-Amérique : un fil ininterrompu (1500-1940); Séquence II – Les Palazzi : construction et décor; Séquence III – Familles et destins. Commissariat de l’exposition: Monsieur Michel-Edouard Nigaglioni, Chercheur à l'inventaire, CTC - Direction du Patrimoine; Jean-Christophe Liccia, ancien président de l’Association de recherches historiques Petre Scritte et fondateur de la revue A Cronica. En parallèle de l’exposition, le musée présente également Regards contemporains sur les maisons des Corses américains « Palais de mémoire », récits photographiques de Jean-André Bertozzi et Sylvia Cagninacci-Eskenazi : à travers une sélection de cinq maisons reflétant une pluralité de destins, l'exposition offre une plongée visuelle et narrative dans l'intimité des héritages multiples des maisons d’Américains. Jean-André Bertozzi, auteur photographe, aime explorer les lieux pour leur faire raconter des histoires. Sylvia Cagninacci-Eskenazi, auteur, porte en elle un héritage familial qui résonne comme un livre à écrire. Ensemble, ils ont conçu un dispositif textes/images, comme le récit d'un voyage dans le temps, invitant le visiteur à en combler les manques pour laisser ouvertes les portes dégondées des palais de mémoire. Musée de la Corse - La Citadelle - Renseignements 04 95 45 25 45


AGENDA CORSE ■ SARTÈNE ■ ÉVÉNEMENT/EXPOSITION

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JUSQU’AU 15 OCTOBRE

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JUSQU’AU 30 SEPTEMBRE

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Un rêve d’Orient Bonaparte et les Corses en Egypte Des peintres corses voyageurs L’exposition présente la vie quotidienne des nombreux Bonifaciens et Sartenais expatriés en Egypte. Sont exposés des meubles, des objets et des documents témoins de cette époque glorieuse qui voit la naissance de l’égyptomanie. Des tableaux réalisés par des peintres corses ayant séjourné en Egypte sont aussi présentés. Dans le sillage de l’épopée napoléonienne en terre d’Orient, cette exposition permet ainsi de mieux comprendre la fascination exercée par cette destination mythique, célébrée de tous temps par les écrivains, les artistes et les historiens du monde entier. Musée départemental de Préhistoire corse et d’Archéologie, bd Jacques Nicolai - Infos 04 95 77 01 09

■ LEVIE ■ EXPOSITION

Mario Sepulcre - Vanités Cette exposition est l’occasion de découvrir ou de re - découvrir l’univers créatif de l’artiste peintre Mario Sepulcre, une partie de son univers original qui célèbre la permanence des choses et l’illusion du réel. Création qui révèle la profondeur de l’âme- ou le néant- sous l’apparence, la surface du réel. Trente toiles. Des huiles sur toile, des grands formats (100x120, 150x150), quelques triptyques… Et des citrons. Vestiges du bonheur perdu. Citron, obsession. Des œuvres inspirées à la fois par les pensées métaphysiques du XVIIème siècle et de l’hindouisme, la mythologie grecque, l’Ancien et le Nouveau Testament. Œuvres inspirées où, au-delà de l’apparence, tout se joue dans l’inconscient pour révéler l’absolu. Musée départemental de l’Alta Rocca - Renseignements 04 95 78 46 34

■ PATRIMONIO ■ ÉVÉNEMENT / EXPOSITION

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JUSQU’AU 30 SEPTEMBRE

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PASCAL DOMBIS - TIME IS TIME WAS Déjà présent en 2007 avec l’exposition RRB, Pascal Dombis revient investir l’espace Orenga avec une nouvelle exposition originale. Time Is Time Was est une création illustrant la question récurrente abordée dans le travail de l’artiste : celle du Temps. Cette exposition invite à une réflexion sur notre rapport au temps à travers les univers numériques et technologiques contemporains dans lesquels nous sommes immergés. Le titre de l’exposition est une citation d’Andy Wharhol que lui-même avait repris de James Joyce : Time is, Time was, Time shall be know more. L’exposition s’ouvre sur une œuvre extérieure monumentale, Time Cube. Un cube miroir imprimé d’une centaine de textes et de citations d’auteurs majeurs, en français, en anglais et en corse inspirés par la thématique du temps. Les textes sont intégrés au Cube par un algorithme de prolifération aléatoire, reproduits en différentes tailles et différentes orientations. La juxtaposition non linéaire des différents textes, autorisant plusieurs niveaux de lecture, suscite alors de l’inattendu, des surprises, des glissements de sens. L’exposition se poursuit par une installation vidéo en triptyque monochrome composée en référence à l’histoire de la fin de la peinture, Color Screen of Death. L’œuvre est composée de trois écrans respectivement basé sur une couleur primaire : rouge, jaune, bleu. Elle fonctionne sur le principe d’un fondu très lent, des couleurs primaires, vers le noir et le blanc. L’exposition se termine par une installation vidéo

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interpellant notre perception du temps et notre mémoire au travers d’expériences cinématographiques, The End(less). Des milliers de souvenirs de fins de films se succèdent en un ruban infini de quelques secondes, juste le temps de se remémorer les dernières images, leurs protagonistes et le dénouement. Ces derniers plans sont montés selon un mode aléatoire par un logiciel vidéo. Ils sont diffusés à des vitesses variables ; les vitesses accélérées produisent un effet hypnotique, les fondus au noir sont amplifiés.The End(less).est une œuvre toujours en cours sur laquelle Pascal Dombis travaille depuis 2012. Cette pièce a été montrée dans plusieurs expositions à Paris, Hong-Kong, Budapest et © Pascal DOMBIS Bogota. L’espace Orenga accueille une version enrichie des derniers films. Pascal Dombis imagine, conçoit et compose à partir des événements fortuits et inattendus produits par l’ordinateur, devenu un élément central de notre vie au quotidien. Il explore les domaines du langage, du contrôle, de l’irrationalité, et des enjeux de nos sociétés numériques et technologiques en constante évolution. En abordant les sujets de la non-linéarité, de la répétition, de la boucle, de l’absence de début et de fin, il interroge notre rapport à la mémoire et au temps. Espace Orenga - Lieu Dit Morta Majo - Renseignements 04 95 37 45 00 / www.orengagaffory.com


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AGENDA PROVENCE

ARIA SEPTEMBRE 2017

■ MARSEILLE ■ EXPOSITION

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JUSQU’AU 14 JANVIER

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Hip Hop, un âge d’or 1970 - 1995 La culture Hip Hop ouvre les portes du musée d'Art contemporain à ceux qui aux États-Unis, en Europe et à Marseille incarnent un phénomène planétaire. Depuis les premières block parties du Bronx jusqu'à l'âge d'or marseillais retrouvez la fièvre qui s'est emparée du monde en trois temps et quatre mouvements : DJing, MCing, Graffiti & Bboying. La scénographie de l'exposition favorise les croisements entre toutes les disciplines qui ont été fécondées par ce mouvement : la musique, la danse, la mode, le cinéma, l'écriture, le graffiti, le tag, la photographie.L'exposition est conçue avec le MuCEM, qui met à disposition les plus belles pièces de sa collection, et s'inscrit dans la dynamique des projets de la Capitale européenne du sport à Marseille. Elle est présentée en même temps que le nouvel accrochage des collections qui met l'accent sur les oeuvres de la collection et quelques prêts institutionnels et privés importants qui révèlent combien les valeurs du sport : le jeu, la compétition, l'effort, l'entraînement, les règles, le fair-play ont pu inspirer les artistes. En d'autres termes et comme a pu l'écrire Giraudoux « Le sport est l'art par lequel l'homme se libère de soi-même ». Musée d’Art Contemporain, 69 avenue d’Haïfa - Renseignements 04 91 25 01 07

■ AIX EN PROVENCE ■ ART NUMÉRIQUE / EXPOSITION

■ MARSEILLE ■ EVÉNEMENT / EXPOSITION

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JUSQU’ AU 24 SEPTEMBRE

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Une maison de verre Le CIRVA Depuis sa création, le Cirva ( Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques ), a accueilli quelque 200 artistes pour des projets divers, tant dans le domaine de l’art contemporain que du design et des arts décoratifs. L’exposition au musée Cantini, musée d’art moderne de la ville de Marseille, a l’ambition de traverser les 30 années de résidence d’artistes au Cirva, de 1986 à aujourd’hui. Conçu de manière fluide et non chronologique, le parcours propose de découvrir l’univers des artistes représentés dans la collection en présentant leurs travaux du Cirva en regard d’une sélection d’oeuvres issues des collections des musées de Marseille (Mac, Musée Cantini) et du Fonds régional d’art contemporain. Les choix sont opérés sur la base de l’approfondissement de l’oeuvre d’un artiste ou d’une période spécifique de la création contemporaine, ou encore sur la base de rapprochements formels, esthétiques ou thématiques. À l’image de la collection du Cirva, se côtoient des pièces qui relèvent des arts décoratifs et du design et des pièces de sculpture contemporaine. L’imbrication des différents champs de création au sein du parcours donne ainsi une vision poreuse des sources d’inspiration et des différentes approches des créateurs au Cirva. Musée Cantini, 19 rue Grignan - Informations 04 91 54 77 75

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DU 15 SEPTEMBRE AU 22 OCTOBRE

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LANGAGES MACHINES ●●● On parle aujourd'hui de société de l'information, de la surabondance de l'image

à l'ère du tout numérique. En suivant Debord et d'autres, les relations sociales dans notre monde post moderne sont désormais médiatisées par l'image. Pourtant, le texte continue de pré-dominer et reste le support par excellence de communication et de transmission des connaissances à l'ère numérique. Le web semble d'ailleurs avoir réalisé le rêve prodigieux d'une bibliothèque de tous les savoirs suivant une logique d'exhaustivité et de classement constamment plus performante et précise. Mais si l'écrit reste prédominant dans l'hypercommunication rendue possible par les réseaux, l'ère numérique l'a aussi rendu mouvant, passager. Des écritures d'intelligences artificielles, aux potentiels moyens de communication, cette exposition s'intéresse aux dispositifs alternatifs, à une histoire parallèle ou futuriste à la nôtre. Machines à écrire génératrices de créatures artificielles, membranes sonores constituées d'enveloppes postales, encyclopédie d'images récoltées sur google ou générateur autonome de critiques d'art, chaque oeuvre présentée questionne l'écriture, le langage, la narration, la transmission des savoirs, le statut et le rôle de l'auteur à l'ère du numérique. Cette double exposition organisée par l'association Seconde Nature présentée à la Fondation Vasarely et à la galerie Seconde Nature au

centre d’Aix en Provence, rassemble ainsi plus de dix-sept artistes internationaux : Felix Luque Sanchez (ES), Tilman Hornig (DE), So Kanno & Takahiro Yamaguchi (JAP), Véronique Béland, Cécile Babiole, Lukas Truniger (CH), Max Paskine, Laurent Mignonneau & Christa Sommerer (AU), Clea Coudsi & Eric Herbin, Albertine Meunier, Pascal Bauer, Thierry Fournier, Jerry Galle (BE), Antoine Schmitt, de huit nationalités : France, Espagne, Japon, Allemagne, Canada, Autriche, Suisse et Belgique. L’évènement présente quatre créations: l'installation interactive Recombinaison de Véronique Beland, les impressions UV sur plexiglas, mousse, tubes leds - Oracles de Thierry Fournier, les impressions grands formats Deep Text de Jerry Galle , la Monographie de Max Paskine, et deux premières françaises avec les installations TXT on devices de Tilman Hornig et Asemic Languages de So Kanno & Takahiro Yamaguchi. De nombreux temps évènementiels, parmi lesquels des performances, des ateliers tous publics, un workshop créatif, une journée de débat et conférences avec Dominique Wolton et Nils Deniz autour des questions soulevées par l'exposition, des concerts ou encore des spectacles jeunes publics sont également proposés. Galerie Seconde Nature, 27 bis rue du 11 novembre / Fondation Vasarely, 1 avenue Marcel Pagnol - Entrée libre


AGENDA CÔTE D’AZUR ■ MONACO ■ DANSE / ÉVÉNEMENT

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LE 16 SEPTEMBRE À 20H00

Gala Russe The World ballet Stars

ARIA SEPTEMBRE 2017

) ■ NICE ■ EXPOSITION/PHOTOGRAPHIE

La sixième édition du Gala Russe joue l’ouverture des frontières artistiques. En collaboration avec les brillants solistes des théâtres Bolchoï et Mikhaïlovski, les étoiles du English National Ballet, du Staatsballet Berlin et d’autres grandes troupes du monde se produiront ensemble sur scène. Tous ces artistes qui participent à ce Gala sont unis dans une attitude volontaire et respectueuse des traditions de la grande école russe chorégraphique. Cette diversité géographique parmi les participants démontre bien que de nos jours l’art ne connaît pas de frontières. Le programme fera la part belle au mix entre ballets d’avant-garde et chefs-d’œuvre du répertoire classique. Le résultat ne sera pas seulement brillant mais aussi inattendu : chaque artiste se produira à la fois dans un extrait de ballet classique et dans une chorégraphie moderne, toute en expressions et en mystères. Grimaldi Forum - Salle des Princes, 10 avenue Princesse Grace - www.gala-russe.mc

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JUSQU’AU 8 JANVIER

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Ashayer, tribus nomades Photographies de Kares Le Roy Ashayer est une épopée photographique sur les nomades qui peuplent les paysages de l’ancienne Perse et d’Asie Centrale. Inspiré par un premier voyage sur le continent asiatique, d’où naît un livre 56 000 kilomètres - un continent et des hommes -, Kares Le Roy est reparti vers l’Orient. Au cours d’un périple en van qui a duré 16 mois, il s'est immergé dans le monde tribal. Le photographe a partagé le quotidien et les transhumances de différents groupes ethniques qui survivent dans ces régions. Avec Ashayer - nomades en persan - il nous livre les fruits d’une expédition qui, de la France à l’Afghanistan en passant par l’Iran, se veut un vibrant témoignage sur une culture qui tend à disparaître aux confins du monde. Kares Le Roy est photoreporter. Il a passé ces six dernières années à voyager et à photographier les peuples de Perse et d’ Asie Centrale. Ces régions sont devenues son territoire de prédilection. À 34 ans, il a déjà à son actif des projets conséquents : 2 livres, 1 film court, un documentaire et il a collaboré avec Médecins sans frontières, l’Équipe Magazine et le National Geographic. Son travail se veut un tableau mémoriel d’une culture qui tend à se dissoudre dans le monde globalisé du XXIème siècle. Musée des Arts Asiatiques, 405 Promenade des Anglais - Renseignements 04 92 29 37 00

■ MENTON ■ EXPOSITION

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JUSQU’AU 24 SEPTEMBRE

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JUSQU’AU 2 OCTOBRE

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Odon - Couleurs et murmures Dans une vision rétrospective, 80 œuvres de l’artiste sont réunies pour cette exposition : toiles figuratives et expressionnistes de ses débuts, tressages anciens et récents, estampes et dessins. Odon, né en 1940 au Mans, est un artiste plasticien installé à Nogent-sur-Marne. Son atelier prend place dans une ancienne imprimerie réhabilitée. Il est diplômé en 1961 de l’école des Beaux-Arts de Tours. Ses œuvres sont conservées dans de nombreuses collections publiques et privées. Il porte jusqu’en 1997 son nom originel Guy Houdoin, puis, il se baptise Odon. Forte symbolique, Odon est à la fois le nom d’une rivière normande - l’eau, élément indispensable à la vie - et est aussi une référence au second abbé de Cluny (de 927 à 942), Saint Odon. Son anagramme est nodo qui, en italien, signifie nœud. Odon a parcouru de nombreuses épreuves douloureuses mais a choisi de se tourner vers la vie et l’espérance. Ses tressages réalisés à partir de papier kraft peint recto-verso, découpé et tressé, sont au carrefour de la peinture, de la sculpture et du textile. Ils constituent des œuvres à la fois achevées et jamais terminées. Issues d’un long travail de patience et de savants calculs, inspirées des gestes ancestraux du vannier, les œuvres d’Odon nous interpellent. Elles font penser aux attrape-rêves, aux mandalas et suggèrent des mondes labyrinthiques. Les tressages d’Odon, suspendus dans la galerie d’art contemporain du palais de l’Europe nous conduisent vers un monde poétique et spirituel, empreint aux rêves et aux mondes imaginaires. Galerie d’art contemporain du palais de l’Europe - Renseignements 04 92 41 76 76

■ NICE ■ EXPOSITION/PHOTOGRAPHIE

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WILLIAM KLEIN - BISES DE NICE, MOSCOU ET TOKYO Né en 1928 à New York, William Klein mène en France depuis 1947 une carrière de photographe, de peintre et de réalisateur de films. En 1954, il rencontre Alex Libermann, directeur artistique de l'édition américaine de Vogue qui lui propose un contrat et des moyens financiers pour poursuivre son travail. Il devient l'un des photographes attitrés de Vogue. A l’occasion d’un séjour à New York, il réalise un « journal photographique » et en tire un livre, New-York, qui sortira au Seuil en 1956, grâce au soutien de Chris Marker. Son travail photographique novateur suscite des réactions violentes, il contraste violement avec tout ce qui se fait. L’année suivante, il obtient le prix Nadar et le livre, quasiment introuvable, devient un objet de collection. En effet, avec New-York, William Klein a initié une véritable rupture avec les images propres, parfaites, autonomes et immédiatement lisibles qu’étaient celles de Cartier Bresson ou de Doisneau. Pour William Klein la photo doit bousculer, ne prétendre à aucune objectivité documentaire. Le photographe là peut mettre en scène, interagir avec le sujet. Le regard de la caméra est dans ce sens percutant. William Klein a su imposer un style et un regard instinctif, la réalité est vécue avec subjectivité et montrée comme elle est : parfois dérangeante, parfois violente, toujours fascinante.Pour cette exposition, conçue spécifiquement pour l’espace du Musée de la Photographie Charles Nègre, trois thèmes ont été retenus: Nice, et tout particulièrement le Carnaval et les batailles de fleurs, une série en couleurs, très rarement montrée, réalisée en 1984 lors du centenaire de cette fête si emblématique de la ville; Moscou, un livre édité en 1964 (mais les images ont été prises entre 1959 et 1961) qui dresse un portrait déroutant de cette ville et de sa population; Tokyo, ville découverte en 1961 et dont les photos furent publiées en 1964. Entre tirages noir et blanc grands formats et contacts peints, cette série témoigne de la vision percutante du photographe et de son génie qui l’ont fait reconnaitre comme l’une des figures les plus emblématiques de la scène artistique internationale. Musée de la Photographie Charles Nègre, 1 Place Pierre Gautier - Renseignements 04 97 13 42 20 ●●●


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AGENDA PARIS

ARIA SEPTEMBRE 2017

■ VIIÈME ARRONDISSEMENT ■ EXPOSITION

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JUSQU’AU 1ER OCTOBRE

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■ VIIIÈME ARR. ■ EXPOSITION/ART CONTEMPORAIN

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JUSQU’AU 24 SEPTEMBRE

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La pierre sacrée des Mâori

Ismaïl Bahri - Instruments

On ne le trouve qu’au sud-ouest de l’archipel, dans un territoire protégé, bordé de glaciers et de fjords. L’or vert de Nouvelle-Zélande, le jade (pounamu en langue māori), baigne dans les rivières du Te Wai Pounamu (« les eaux de la pierre verte »), région à qui elle a donné son nom. Matière noble, symbole de force et objet de fascination, cette pierre prestigieuse, érigée au rang de trésor sacré, est au cœur de nombreuses croyances, histoires et légendes du peuple Māori. L’exposition, conçue par le musée Te Papa Tongarewa de Wellington, met en lumière les très riches collections de jade du musée néo-zélandais. Couvrant plusieurs siècles, elle présente des sculptures et de petits objets taillés dans le précieux minéral, auréolé de magie. Près de deux cents taonga (trésors) rares – dont une riche collection de pendentifs hei tiki – côtoient des objets du quotidien tout aussi précieux. Tous sont vecteurs du mana de leur possesseur, cette force surnaturelle, héritée des divinités ou d’esprits anciens et précieusement transmise de génération en génération. Cette exposition a été développée et présentée par le musée de NouvelleZélande Te Papa Tongarewa et l'iwi Ngāi Tahu. Musée du quai Branly - Jacques Chirac - 37 Quai Branly. Renseignements 01 56 61 70 00

Le Jeu de Paume ouvre ses portes à Ismaïl Bahri pour sa première exposition d'ampleur. Né à Tunis en 1978, l’artiste évolue entre Paris et Tunis. Il privilégie la vidéo sans cependant négliger le dessin, la photographie et l’installation. Les travaux d’Ismaïl Bahri résultent souvent d’une série d’opérations dont les acteurs sont toujours des éléments simples issus du quotidien, tandis que l’intrigue se noue dans l’interaction qui s’établit entre eux : une goutte d’eau qui, apposée sur la peau, réagit aux pulsations artérielles, un fil qui se rembobine, les fibres d’un papier qui s’imprègnent d’encre... Par son regard attentif, son sens du détail et son goût pour l’énigme, l’artiste provoque des micro-événements dont il interroge les conditions de visibilité. « Instruments » offre une sélection de ses principaux travaux à laquelle s’ajoutent deux nouvelles œuvres, pensées et produites pour l’occasion. Cet ensemble de huit œuvres vidéo rend compte des principaux sujets de réflexion irriguant son travail, comme l’élémentaire, la durée, l’échelle, la transformation, mais aussi la visibilité et l’invisibilité, le mystère et sa résolution. L’exposition tente de développer un mouvement d’élargissement progressif, qui part de la sphère intime pour aboutir à une ouverture vers l’extérieur (sur le paysage, la lumière ainsi qu’une certaine forme d’abstraction). Musée du Jeu de Paume - 1, place de la Concorde - Renseignements 01 47 03 12 50

■ VIIIÈME ARRONDISSEMENT ■ EXPOSITION/ÉVÉNEMENT

( DU 4 OCTOBRE AU 7 JANVIER )

Fortuny, un espagnol à Venise

Fils du peintre espagnol Mariano Fortuny y Marsal (1831-1874), Mariano Fortuny y Madrazo (1871-1949) s’oriente d’abord vers la peinture. C’est à Venise, où il s’établit en 1889, que son nom reste attaché. Ses goûts très éclectiques le poussent à s’intéresser à la gravure, à la photographie, au design (mobilier et luminaires) et à se passionner pour la mise en scène et l’éclairage scénique. Dès 1906, il se tourne vers le textile avec les châles «Cnossos» en voile de soie imprimé de motifs inspirés de la céramique crétoise de Camarès. Œuvrant à la libération des corps, revisitant l’Antiquité, le Moyen Âge et la Renaissance, il s’attache à la souplesse du vêtement sans taille, en créant des pièces intemporelles aux lignes droites. Fortuny, robe et manteau - Détail 1920 - Collection Palais Galliera © STÉPHANE PIERA/ GALLERIA / ROGER VIOLET Fortuny magnifie chaque tissu en une pièce unique aux subtils jeux de lumière. Le visiteur pourra admirer, parmi les robes portées par la comtesse Greffulhe et sa fille Élaine, Eleonora Duse, Ellen Terry, Oona Chaplin …, ses savantes impressions à base de poudres métalliques sur velours de soie qui rendent hommage aux influences byzantines, japonaises, persanes. L’exposition Mariano Fortuny est une invitation à la fluidité, aux atmosphères miroitantes d’un inventeur prolixe qui fut aussi un ardent défenseur de la libération du corps et, luxe suprême, du confort. Une plongée dans l’élégance intemporelle. Palais Galliera - Musée de la Mode - 10, avenue Pierre Ier de Serbie - Renseignements 01 56 52 86 00

■ IVÈME / VÈME ARRONDISSEMENTS ■ ÉVÉNEMENT/PHOTOGRAPHIE

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DU 13 SEPTEMBRE AU 12 NOVEMBRE

)

ÈME

2 BIENNALE DES PHOTOGRAPHES DU MONDE ARABE CONTEMPORAIN L’Institut du Monde Arabe (IMA) et la Maison Européenne de la Photographie (MEP) présentent la deuxième édition de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain. Fortes du succès public et professionnel rencontré par la première édition en 2015, les deux institutions poursuivent l’exploration de la création photographique contemporaine dans cette région du monde. La Biennale des photographes du monde arabe contemporain se déroulera simultanément dans huit lieux parisiens : l’IMA, la MEP, la Cité internationale des arts, la Mairie du 4ème, la Galerie Thierry Marlat, la Galerie Photo12, la Galerie Clémentine de la Féronnière et la Galerie Binome, dessinant un parcours pluriel à travers les différents regards des photographes contemporains sur le monde arabe. Chacun des lieux d’exposition présentera à la fois les travaux de créateurs issus du monde arabe, résidant dans leur propre pays ou « parlant » depuis un autre rivage et les œuvres d’artistes étrangers, européens pour la plupart, témoignant eux aussi de la réalité des pays arabes, le mélange des cultures et le dialogue des sensibilités étant l’un des principes de la Biennale. La Biennale 2017 choisit tout particulièrement de mettre à l’honneur deux pays du Maghreb : la Tunisie et l’Algérie. Un hommage sera également rendu à Leila Alaoui, tragiquement disparue alors qu’étaient exposés ses portraits de Marocains dans le cadre de la première Biennale, en 2015. À l’Institut du monde arabe, une exposition collective orchestrée par Olfa Feki, commissaire d’expositions indépendante ●●●

basée en Tunisie. Son œil averti s’est posé sur l’œuvre de plusieurs photographes tunisiens mais aussi sur des talents méconnus originaires des pays arabes pour cette présentation qui croisera démarches conceptuelles, plastiques, poétiques et travaux documentaires. À la Maison Européenne de la Photographie, les travaux aux thématiques et écritures diverses de Hicham Benohoud, Farida Hamak et Xenia Nikolskaya réalisés respectivement en Algérie, en Egypte et au Maroc. À la Cité internationale des arts, un panorama de la jeune photographie algérienne, réunissant 20 artistes sous le commissariat de Bruno Boudjelal, proposé par la Ville de Paris, l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel (AARC) et l’Institut français d’Algérie. À la Mairie du 4ème arrondissement, un témoignage du photojournaliste Michel Slomka, sur la tragédie vécue par la communauté yézidie en Irak. Dans les galeries participantes, les photographies de Mustapha Azeroual et de Sara Naim (Binome), de Daniel Aron (Photo12), de Marco Barbon (Clémentine de la Féronnière), de Randa Mirza et de Zad Moultaka (Thierry Marlat).Pour faciliter et approfondir la découverte de ces œuvres, des rencontres publiques seront organisées avec les photographes à l’Institut du monde arabe, à la Cité internationale des arts et à la Mairie du 4ème. Fermeture des expositions de la Biennale à la MEP le 29 octobre et à la Cité internationale des arts le 4 novembre 2017. Informations www.biennalephotomondearabe.com


AGENDA PARIS ■ IXÈME ARRONDISSEMENT ■ EXPOSITION/PHOTOGRAPHIE

ARIA SEPTEMBRE 2017

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JUSQU’AU 1ER OCTOBRE

) ■ XIIÈME ARR. ■ EXPOSITION/PHOTOGRAPHIE

Le pouvoir des fleurs, Pierre - Joseph Redouté

( DU 21 SEPTEMBRE AU 29 JANVIER )

Irving Penn

Entre science et beaux-arts, Pierre-Joseph Redouté incarne l’apogée de la peinture florale ; surnommé le « Raphaël des Fleurs », il est devenu un modèle encore célébré aujourd’hui grâce à l’élégance et à la justesse de son interprétation d’une nouvelle flore venue orner les jardins entre la fin de l’Ancien Régime et la Monarchie de Juillet. Grâce à la générosité du Muséum national d'histoire naturelle, le musée de la Vie romantique organise pour la première fois en France, une exposition consacrée à Redouté et à son influence. Peintre botaniste, il a contribué à l’âge d’or des sciences naturelles en collaborant avec les plus grands naturalistes de son temps. Il a répondu à leur préoccupation de classement et d’identification de plantes rapportées des quatre continents en les reproduisant à l’aquarelle sur de précieux vélins avec une rigueur scientifique et un talent artistiques inégalés. Peintre des souveraines, de l’impératrice Joséphine à la reine Marie Amélie, il est aussi graveur, éditeur, et professeur. Plus de 250 peintures, aquarelles, objets d’art, et vélins qui, en raison de leur fragilité, seront présentés suivant un accrochage en partie renouvelé en trois « saisons » proviennent de nombreuses collections publiques françaises et des musées de Belgique. En contre-point, près de trente créateurs contemporains montreront la vitalité toujours actuelle du motif de la fleur naturaliste, au sein les collections permanentes du musée de la Vie romantique, grâce à la collaboration des Ateliers d’Art de France. Musée de la vie romantique - 16 rue Chaptal - Renseignements 01 55 31 95 67

■ XVIÈME ARRONDISSEMENT ■ ART CONTEMPORAIN

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JUSQU’AU 16 SEPTEMBRE

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Holy - Carte blanche à Prune Nourry Pour sa quatrième Carte blanche confiée à un artiste contemporain, le MNAAG a choisi de sortir du cadre strict de la rotonde (4e étage) et d’exposer les sculptures de l’artiste plasticienne Prune Nourry dans un dialogue poétique avec les collections ; y prennent part quinze pièces historiques de la collection permanente du musée. Les sculptures de Prune Nourry, présentées au sein d’un parcours guidé, offrent analogies visuelles et correspondances de sens, invitant le visiteur à participer à une véritable réflexion à travers le musée sur des problématiques quant au devenir de l’humanité. Nées d’un triptyque d’expériences asiatiques, ses œuvres - performances ou installations - illustrent dix ans de travail de l’artiste. L’itinéraire culmine sous le regard d’une création monumentale, un Bouddha fragmenté, ruiné, qui investit tous les étages du musée. Au fur et à mesure des déambulations dans les salles du musée, apparaissent les fragments d’un Bouddha de plusieurs mètres de haut conçu par l’artiste in situ et dont le pied géant, installé dans la cour khmère, introduit le déploiement vertical du corps du Bouddha, la tête se trouvant au dernier étage, sous la rotonde. Musée national des arts asiatiques - Guimet - 6 place d'Iéna - Renseignements 01 56 52 54 33

■ VIIÈME ARRONDISSEMENT ■ EXPOSITION / ÉVÉNEMENT

L’année 2017 célèbre le centenaire de la naissance d’Irving Penn, l’un des plus grands photographes du XXe siècle. En partenariat avec le Metropolitan Museum of Art de New York, le Grand Palais rend hommage à cet artiste talentueux, célèbre pour ses photographies de personnalités majeures telles que Pablo Picasso, Yves Saint Laurent, Audrey Hepburn, Alfred Hitchcock, etc. Son travail se caractérise par une élégante simplicité et une rigueur remarquable, du studio jusqu’au tirage auquel Penn accorde un soin méticuleux. Resté fidèle à la photographie de studio, il crée, dans chaque portrait, une véritable intimité avec son modèle, qui constitue la signature d’Irving Penn. Cette exposition est organisée par le Metropolitan Museum of Art et la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, en collaboration avec The Irving Penn Foundation. Grand Palais, Galeries Nationales, 3 avenue du Général Eisenhower - Rens 01 44 13 17 17

■ XVIÈME ARR. ■ EXPOSITION/ÉVÉNEMENT

( DU 14 SEPTEMBRE AU 14 JANVIER )

Monet collectionneur Claude Monet, le plus célèbre des peintres impressionnistes, fut aussi le plus secret de leurs collectionneurs. Les chefs-d’œuvre qu’il a réunis tout au long de sa vie constituent pourtant un ensemble aussi rare qu’exceptionnel. Pour la première fois, le musée Marmottan Monet lève le voile sur cette passion privée et organise, du 14 septembre 2017 au 14 janvier 2018, une exposition inédite intitulée Monet collectionneur. Signés Delacroix, Corot, Boudin, Jongkind, Manet, Renoir, Caillebotte, Cézanne, Morisot, Pissarro, Rodin ou encore Signac, peintures, dessins, sculptures révèlent une part cachée de la vie de l’artiste. Légataire universel du peintre de Giverny et dépositaire du premier fonds mondial de son œuvre, le musée Marmottan Monet reconstitue cette collection grâce au soutien des plus grands musées et prestigieuses collections particulières. Il offre l’occasion unique de découvrir ce qui fut le panthéon sentimental et artistique du chef de file des impressionnistes. Une exposition évènement ! Musée Marmottan Monet - 2, rue Louis-Boilly - Renseignements 01 44 96 50 33

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JUSQU’AU 24 SEPTEMBRE

PORTRAITS DE CÉZANNE Paul Cézanne a peint près de deux cents portraits au cours de sa carrière, dont vingt-six autoportraits et vingt-neuf représentant son épouse, Hortense Fiquet. L'exposition explore les particularités esthétiques et thématiques de Cézanne dans cet exercice particulier, notamment comment il instaure un dialogue entre des oeuvres complémentaires et réalise de multiples versions d'un même sujet. Une approche chronologique du Cézanne portraitiste permet d'étudier son évolution, en s'attardant sur les variations qui apparaissent dans la continuité de son style et de sa méthode. Portraits de Cézanne pose également la question de sa conception de la ressemblance et de l'identité du modèle, ainsi que celle de l'influence qu'ont pu avoir certains d'entre eux dans ses choix et dans le développement de sa pratique. Les oeuvres présentées, venues de collections privées et de prestigieux musées du monde entier, vont du remarquable portrait de l'oncle Dominique datant des années 1860, jusqu'aux ultimes représentations de Vallier, le jardinier de Cézanne à Aix-en-Provence, réalisées peu de temps avant la mort de l'artiste en 1906. Cézanne est communément considéré comme l'un des artistes du XIXe siècle ●●●

ayant le plus inspiré les générations suivantes. Sa façon unique de construire les formes à partir de la couleur, et son approche analytique de la nature, ont influencé les cubistes, les Fauves et les avant-gardes qui leur ont ensuite succédé. Matisse comme Picasso désignaient d'ailleurs Cézanne comme « notre père à tous ». Face à ses portraits, nous sommes sans doute confrontés à l'aspect le plus personnel, et donc le plus humain de son oeuvre. Commissariat général : John Elderfield, conservateur indépendant et historien de l’art. Commissaire : Xavier Rey, directeur des musées de Marseille. Exposition organisée par le musée d'Orsay, Paris, la National Portrait Gallery, Londres et la National Gallery of Art, Washington. Exposition également présentée à : Londres, National Portrait Gallery, du 26 octobre 2017 au 11 février 2018; Washington, National Gallery of Art, du 25 mars au 1er juillet 2018. Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion d’Honneur - Informations 01 40 49 48 14

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Inseme Vinceremu Ensemble contre le cancer

Le combat continue…

L

oin des clichés des cartes postales, la Corse affiche un triste record, celui d’être la seule Région de France (DOM TOM compris) à ne pas avoir de CHU (Centre Hospitalier Universitaire). Une réalité sanitaire qui s’avère souvent cruelle pour nombre de malades placés dans l’obligation de partir se soigner sur le Continent. Parallèlement, et

pour tous les malades du cancer, une profonde inégalité pour celles et ceux déjà fragilisés par la maladie, qui ont de réelles difficultés à faire face aux frais générés par cette terrible maladie ou par cet isolement physique et psychologique parfois pendant plusieurs semaines. C’est sur la base des valeurs fondamentales de l’association, la mobilisation de plusieurs centaines de bénévoles et le soutien indispensable de précieux partenaires que LA MARIE-DO s’est imposée dans notre Région comme un acteur incontournable des aides indispensables aux malades du cancer. ■

Pourquoi LA MARIE DO ? LA MARIE-DO est une association loi 1901, créée pour honorer la mémoire d’une employée d’Air Corsica, Marie-Dominique Versini, qui a lutté avec courage avant d’être emportée à l’âge de 35 ans par un mélanome. Salariés et Direction de la Compagnie aérienne décident alors de se regrouper dans une association destinée à servir une cause universelle sur la base de valeurs partagées par le plus grand nombre.Au-delà de cette démarche d’hommage, la volonté de tous les bénévoles de l’association, est d’envoyer un message fort de soutien et d’apporter des aides concrètes à tous ceux qui, de près ou de loin, sont touchés par le cancer MARIE-DOMINIQUE VERSINI

Nos Valeurs Depuis 11 ans, LA MARIE DO est : • 100 % bénévole, 100 % régionale, 100 % au profit des malades • Un Commando de plusieurs centaines de bénévoles • Des actions et des réalisations concrètes au profit des malades du cancer • Une mobilisation populaire et régionale sans précédent • Des valeurs sociétales et intergénérationnelles partagées • Contrôlée et certifiée pour sa gestion 100% transparente • Près d’1,5 million d’€ collectés et reversés intégralement : plus de 1 000 bénéficiaires en 11 ans, LES BÉNÉVOLES DE LA MDO

Notre collecte • •

Les événements associés. Chaque année, des associations amies, des initiatives individuelles rejoignent la vaste chaine de solidarité lancée par LA MARIE DO. Plus de 40 événements ont ainsi été organisés en 2016 au profit de l’association. Les journées de LA MARIE DO. L’événement phare de l’association, 3 jours et 3 soirées à Ajaccio, à Bastia et à Calvi avec un programme très riche de défis artistiques, sportifs, des animations diverses. Plusieurs milliers de personnes participent, 300 bénévoles, 80 partenaires… cf programme page suivante Les dons financiers des particuliers, des entreprises ou aides des collectivités locales. Par le biais de son fonds de dotation, l’association peut émettre un reçu fiscal permettant de déduire 66% du don effectué.


ENCART DE 4 PAGES OFFERT ET RÉALISÉ PAR KYRN EDITIONS

Où va lʼargent collecté ? Les fonds collectés chaque année sont ainsi intégralement redistribués à travers quatre domaines d’intervention : 1) Le fonds de secours Une aide financière pour les malades ou leurs proches, fragilisés économiquement par les coûts générés par le cancer. Les dossiers sont portés par les assistantes sociales des deux départements de Corse, mais aussi celles des hôpitaux de Nice et Marseille. Une fois transmis à l’association, un chèque est directement et dans les 48 h adressé au bénéficiaire. En 2016, 160 650 € ont été reversés à près de 200 malades en situation économique fragile 2) L’appel à projets régionaux permet chaque année d’investir pour le confort et une meilleure prise en charge des malades. Quelques exemples des investissements réalisés ces dernières années : • L’aménagement du toit terrasse et l’accueil du nouveau centre de Radiothérapie à l’hôpital de Castelluccio. • L’achat de pousse-seringues et de matelas anti escarres pour le centre anti douleur des hôpitaux Eugénie et Castelluccio à Ajaccio, et l’hôpital de Sartène • L’achat de tables de chevets réfrigérées et de téléviseurs pour 22 chambres en oncologie pour l’hôpital de Castelluccio • Des fauteuils de chimiothérapies pour l’hôpital de Corte. • L’achat d’appareils chirurgicaux pour la Polyclinique de Furiani pour les cancers en gynécologie et urologie. • La rénovation de chambres d’accueil de malades et de leurs familles pour l’association « Un toit pour mes parents » à Marseille. • L’aménagement de l’extension de « La maison du bonheur » à Nice qui offre désormais 12 chambres aux malades et à leurs familles venus de Corse pour des soins de longue durée. • La rénovation de la Maison du Sacré Cœur à Bastia, maison d’accueil des malades et familles qui viennent de toute la Corse en examens et soins à Bastia 3) Les soins de supports pour les malades et leurs accompagnants • Le financement d’une socio esthéticienne pour les malades hospitalisés à Castelluccio et Eugénie et d'un réflexologue • Les ateliers mensuels « Paroles et Bien Etre » à Ajaccio et Calvi pour les malades et/ou leurs accompagnants : des soins de supports (sophrologues, hypno thérapeutes, reflexologues, socio esthéticiennes…) pour une prise en charge totalement gratuite sur une parenthèse d’une journée • Le remboursement de soutiens gorges et manchons pour les femmes ayant subi une mastectomie • Deux consultations gratuites proposées par la psychologue bénévole de l’association 4) La Recherche • Le financement de plusieurs programmes de Recherche : ceux du Professeur Chinot sur les tumeurs cérébrales, du Professeur Bertucci sur les cancers du sein au stade métastatique et actuellement ceux menés par le professeur ANDRE sur les médulloblastomes chez l’enfant • La prise en charge du transport des accompagnants de patients éligibles aux essais cliniques au sein du CEPCM de La Timone dirigé par le professeur Barlesi 5) Des actions d’information et de sensibilisation • Les RV SANTE de LA MARIE DO : Un colloque annuel avec des invités de pointe sur des innovations en oncologie et des partenariats avec l’Académie de Corse, le Lycée professionnel du Finosello, l’ARS, SOS cancer, la CPAM, l'IFSI,…

Une Marraine et un Parrain dʼexception Depuis 10 ans, Jenifer et Patrick Fiori ont toujours été très présents, attentifs et impliqués dans tous les moments forts de La Marie Do. Leur bienveillance, leur générosité, leur confiance et leur talent mis au service de tous les malades en Corse, constituent un puissant encouragement pour les membres du Commando à continuer le combat.

Jenifer et Patrick Fiori, marraine et parrain de la Marie-Do


Inseme Vinceremu

11eme édition des JOURNEES DE LA MARIE DO 28, 29, 30 sept et 1er octobre 2017 place Miot à Ajaccio DEMANDEZ LE PROGRAMME… DES TEMPS FORTS A NE PAS MANQUER JEUDI 28 SEPTEMBRE 18h00 19h30 21h00

Apéritif musical Diner autour du Veau à la broche de Jacques Abbatucci Bal de Marie Dominique animé par Sissi Palandri

VENDREDI 29 SEPTEMBRE 09h00 11h45 12h00 18h00 19h00

Opération LES ENFANTS DE LA MARIE DO : accueil des scolaires sur une journée dʼateliers pédagogiques Zumba géante et chorale avec tous les enfants présents Spuntinu tiré du sac Apéritif musical avec les Baggers Loto géant de lʼACLAM avec la chorale des Resto du cœur en ouverture

AIDEZ-NOUS A AIDER LES MALADES Rejoignez le Commando ! Devenez bénévole, rejoignez le club des partenaires, créez un événement associé... A LA MARIE-DO, pas de petits partenaires, pas de petits dons, pas de petits événements... A LA MARIE DO, il y a juste des bénévoles au grand cœur, des énergies positives, des généreux donateurs, des formidables partenaires... A LA MARIE DO, le talent de chacun compte. Toutes les bonnes volontés sont bienvenues, LA MARIE-DO veut être le catalyseur de ce que chacun a de meilleur en soi ! L’énergie des uns, mise au service des autres, touchés par la maladie, chacun s’enrichissant de cet incroyable esprit de générosité et de solidarité qui anime nos bénévoles toute l’année et est partagé par un large public dans toute la Corse Inseme Vinceremu ! assolamariedo@gmail.com – Tél. 07 69 58 90 25

SAMEDI 30 SEPTEMBRE 09h30 12h00 15h00 18h00 21h00

Ouverture du site et des animations Déjeuner des Pescadori in Festa Spectacle de clowns : les Zaribos de lʼassociation Carlissimo Apéritif musical et quadrille avec Tutti in Piazza Concert événement Incantesimu (The Voice 6) et LʼArcusgi

DIMANCHE 1ER OCTOBRE 09h00 10h30 10h45 11h00 11h30 12h00 14h00 15h30 17h00

18h30

Ouverture du site et des inscriptions aux courses de la solidarité Départ des courses « La Courageuse » (6 km), « La Téméraire » (8 km) Départ des courses « La Débutante » (1.5 km), « La Sportive » (3 km) Départ de la course « La Symbolique » (500 m) Remises des médailles de la ville dʼAjaccio aux enfants Déjeuner des Pescadori In Festa Challenges par équipes de tir à la corde et individuels de courses en sac Gala de danse Mademoiselle Pierantoine Défilé de mode Hommes, Femmes, Enfants, des Miss Corse et des patientes, mannequins dʼun jour… Avec le soutien du Comité Miss Corse Clôture de la 11ème édition avec la chorale des enfants de La Marie Do

DES ANIMATIONS PERMANENTES ■ Défi de l’Aclam ■ Jeux d’antan ■ Baptêmes de voitures anciennes ■ Challenge de Tir à la corde ■ Cours de yoga ■ Promenade en poneys ■ Initiation démonstrations de Parkours ■ Initiation/démonstrations boxe Muy thai ■ Tournois de Sumo ■ Initiation au Tir à l’arc ■ Coin des Gourmands ■ Baptêmes de Harley Davidson ■ Gonflables géants

■ Baptême de voitures anciennes ■ Démonstrations de danses western ■ Stand et boutique de LA MARIE DO ■ Combat de gladiateurs ■ Maquillage des enfants ■ Espace Bouquins Bouquine ■ Espace du cirque ■ Cours de Zumba ■ Ateliers peinture ■ Initiation et démonstration de karaté ■ Animations par les Clowns "Les Zaribos" ■ Boutique du Centre Social des Salines


Inseme Vinceremu

ENSEMBLE POUR NOS ENFANTS INSEMI PÀ I NOSCI ZITEDDI 17 SEPTEMBRE SITE DE LA PARATA

D

ans le cadre du mois international des Cancers de l’enfant, LA MARIE DO et ses partenaires proposent, dans un cadre exceptionnel, une journée d’information et de sensibilisation à cette question de santé publique. Il s'agit de mobiliser parents et enfants autour des valeurs de l’association que sont la solidarité, la générosité, l'ouverture aux autres et de partager avec eux les bonnes pratiques d'une vie saine (bien manger, faire du sport, ne pas fumer, bouger, rire, partager de bons moments en famille et entre amis). Parallèlement, l’association espère que cette journée contribuera à la réussite de la collecte de fonds annuelle dont l'association a besoin pour continuer à aider les malades : Fonds de secours pour les familles - Investissements dans les hôpitaux - Financement de la Recherche (60 000 €) pour les travaux sur le Médulloblastome chez l’enfant, dirigé par le Pr ANDRE de l'hôpital de La Timone. Pour cet événement, six marraines d’exception : Isabelle Paldacci (en mémoire de sa petite Lélia), les petites Laurina, Lily, Maeva, Ana-Lucia et Mathilde (qui a créée notre belle affiche) et un super parrain, le petit Jean Christophe qui mènent avec courage leur combat contre le cancer. LA MARIE DO remercie tous ses partenaires et particulièrement les équipes et le directeur du grand site de La Parata pour leur précieux soutien ainsi que l'association Louis Carlesimo qui réalise des rêves d'enfants malades et sera présente avec 8 enfants et leur encadrement médical, tous venus de Paris pour trois jours de découverte de la Corse.

PROGRAMME DE LA JOURNÉE 10h00

Inauguration officielle de la journée

10h15

La marche des Enfants et des familles vers la Tour de La Parata

11h30

Conférence du docteur Recchia sur « Santé et Alimentation »

12h30

Jean Claude Acquaviva (A Filetta), Celestina et Mathilde chantent en avant première quelques extraits du nouvel album «Princesse des Licornes » composé en mémoire de Lelia

12 h30 -13h30

Buvette / restauration

14h00 Lancement du Rallye « Explorateur » sur le site avec les animateurs du CPIE dʼAjaccio (découverte pédagogique et ludique de la faune, flore et du patrimoine historique du grand site sous forme de jeux pour les 7/8 ans et 9 /11 ans)

Toute la journée : ■ ■ ■ ■

Visite de lʼIle de Mezzu Mare par les navettes de Via Sanguinari Jeux, quizz, pêche à la ligne à la découverte de lʼactivité dʼAcquadéa Diffusion des deux documentaires de Cathy Rocchi FR3 Corse « Pour elle et pour les autres » et « Humanités rebelles » Démonstration, initiation au Cerf Volant



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